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21 Mar - Tous à Valparaiso .... par Mako39

 

Je suis allé à Valparaiso !

Si mon premier voilier a bien joué le jeu et a bien fini par regagner les Sables, « nous irons à valpa », mon second bateau (eh oui, j’ai eu le plaisir et l’honneur de pouvoir barrer 2 open60 en même temps !), en est encore bien loin …

Car, il m’a permis de réaliser, au moins virtuellement, de très vieux rêves …

Des rêves de voyage, bien sûr, à l’exemple de ceux qu’ont pu faire certains joueurs : YUYU (magnifiques passages du Nord-Est puis du Nord-Ouest), le groupe de MER ET VENT et VENT DE FOLIE (qui ont fait le tour du monde, mais à l’envers), et les nombreux autres que j'ai oublié de citer ici (qu’ils m’en excusent) …

En effet, « nous irons à valpa », après une descente pépère de l’Atlantique, a connu un épique passage du Cap Horn « vent dans le nez », afin de se rendre dans le port qui lui a donné son nom : Valparaiso.  

Puis, au gré des vents et des envies, les escales se sont succédées, en des lieux dont la seule évocation fait frissonner :
- les Galápagos (que visita jadis un certain Darwin),
- le canal de Panama (qui reste hélas fermé à la navigation des skippeurs virtuels),
- Punte Arénas (en plein dans le Détroit de Magellan, dont la traversée a occasionné quelques bosses sur la coque !),
- les îles de Géorgie du Sud (rappelez vous : Ernest Shakelton et l’odyssée de l’Endurance),
- l’archipel de Kerguelen (où on peut trouver et une base française des Terres Australes et Antarctiques Françaises),
- et enfin, celui de Pointe Géologie en Antarctique (où réside le mythique Manchot empereur) …
 
Il reste une dernière escale à faire, de conserve avec MANYOP, si Eole nous prête la main : Pitcairn, où vivent les descendants des révoltés du Bounty …

Plus qu’une simple épopée, ce périple virtuel aura surtout été une formidable leçon d’histoire et de géographie pour mes enfants ...

Pour la joie d’avoir vu briller leurs yeux d’émerveillement, grand merci à vous !

 




20 Mar - Hommages aux hommes....par Fioninette

Vous nous avez, Messieurs, fait la part belle ! Je tiens ici à vous remercier et vous engage à ne pas changer… : le monde serait plus doux si votre gentillesse, votre douceur, votre galanterie toujours affichées au cours de ce périple marin virtuel se retrouvaient dans le monde terrien réel….

Avec un pseudo mignon mais sans plus –Fioninette-, je ne m’attendais pas à être si gentiment abordée… Oh bien sûr mon mari (le Grand D.), parti peu avant moi, veillait au grain. Inutile de préciser que dès que je me faisais abordée, il venait dire « Bonjour, c’est moi le mari de Fioninette ».  Pourtant, certains d’entre vous se sont accrochés et là je dois dire que la gente masculine, forte de ses 80%, était bien représentée, dans toute sa splendeur et sa diversité !

Je ne parlerai pas des incorrigibles dragueurs, souffrant d’un trop long périple en solitaire sans doute… Non, je m’adresse à vous, passionnés et passionnants, dont j’ai découvert au fil des jours la personnalité…A toi, « l’élégant », toujours plein de petits mots encourageants, gentil, galant, regrettant parfois même de me passer devant, tes encouragements m’ont permis de tenir bon et de battre mon Grand D., mais il ne t’en veut pas ! Nous allons nous rencontrer prochainement et j’en suis ravie !

Ensuite ce fut toi, « le vrai marin »,… tu m’as d’abord « agressée », me reprochant de faire des « bords carrés », de ne pas suivre au plus près la ligne jaune, etc… j’ai bien failli te dire de t’occuper de tes affaires et puis très vite j’ai trouvé en toi le loup de mer que tu es et surtout le régatier accroché et accrocheur. Je t’ai proposé de monter à ton bord… (fallait oser…) et tu m’as confié ton bateau à plusieurs reprises. Le ferais-tu dans la vraie vie ?

Et puis ce fut ton tour, « dragueur de génie », sirène faite homme qui dès le 2ème jour me proposait un rendez-vous dans le monde réel… Malheureusement, mon cher triton, le passage du virtuel au réel est bien trop délicat pour tenter l’expérience… ! Nous sommes presque arrivés ensemble aux Sables, mais j’ai préféré ne pas t’attendre, par crainte de ne pouvoir te résister…

Je suis repartie avec un autre bateau CNIC, me disant que seul l’intérêt de ma route détournerait les esprits voisins et amis… C’est ainsi que je te croisais, toi, « le romantique ».

Nous avons passé le Horn l’un contre l’autre et puis tu t’es éloigné à toute allure, j’avais pris une très mauvaise option... Alors je t’ai encouragé puisque tu es le 1er de notre départ et là tu m’as appelée Charmante Nymphe qui Illumine ma Course (CNIC), trop délicieux ! Et tu m’apprends que tu n’as jamais fait de voile ? Mais tu as l’âme d’un marin mon doux, il faut t’y mettre et peut-être qu’Eole recroisera nos routes… Je pense à toi aussi, regatier de Thau, tu es « le discret ». Arrivé 1er de notre groupe, tu sembles fuir les devants de la scène, un jour, sur le port pourtant je te féliciterai…

Enfin, il y a mon Grand D., le mari marin qui m’a poussée à entreprendre l’aventure. Très vite son intérêt était de contrôler « sa petite femme » comme il dit, au cas où elle passerait devant et prendrai le large…

C’est pourtant ce qu’elle a fait ! N’y vois-tu vraiment qu’un gros coup de chance ou bien ce besoin de liberté jusque là refusé à mon esprit trop préoccupé ?

A tous merci pour ces bons moments, le retour à la réalité n’en est certes que plus délicat, mais le sourire me revient en y pensant… Et surtout merci à toute l’équipe Many Players, qui nous a réuni ainsi sur les flots et permis d’assouvir notre passion de la régate et de la voile.

Je ne demande qu’une chose : poursuivre sur les vrais flots…et certainement tous vous retrouver !...




 

20 Mar - Haie d'honneur ... par Elyade

 

Au bord de l'arrivée, certains d'entre nous n'ont pu se résoudre à ce que cette bien belle aventure se termine...

Ainsi Elyade, après avoir "frôlé" cette arrivée s'en est retournée vers son port d'attache "virtuel" dans le Bassin d'Arcachon, comme le fit bien plus tôt Hurricane après sa fantastique remontée. Waylander II quant à lui est parti bloquer l'embouchure de la Gironde...

Gandalf 22 lui a décidé de "graver" un "Merci" à l'organisation à l'Ouest de sa Bretagne chérie, et m'a "provoqué" pour un nouveau départ au niveau des Kergelen...

...ce qui fu chose faite avec "kaelin", qui aura laborieusement remonté l'Atlantique...Ce fut l'occasion de se faire de nouveaux amis (Spi jaune : bon vent !). Une pensée particulière pour YMFC qui prit la barre lorsque mon job ne me le permettait pas...

D'autres l'ont franchie cette ligne, et nous nous retrouvons, maintenant régulièrement, sur le Volvo (un cinquième passage du Horn est imminent !)...mais d'autres ont "disparu", et leur conversation me manque...

Mais tout ceci n'est rien...

Rien à côté de ce que décida "fredocag" : doubler son Vendée Virtuel" par un autre tour du monde, mais par le nord cette fois-ci...Je restais en contact, irrégulièrement, avec lui, pour l'encourager si nécessaire, et suivre ce "pari" un peu fou...

Et bien, il est en passe de le réussir, ce pari...

Alors, pour le saluer, nous partons lui faire une haie d'honneur : Gandalf 22 est "reparti", Elyade sortie de sa léthargie, et kaelin se déroute...

Espérons que les vents lui soient favorables pour qu'il puisse le boucler avant le 31 mars...

Car, une chose est sûre le 31 mars le vgv, ce sera fini !!!

A dans 4 ans !

Elyade




 

20 Mar - Les femmes à la barre ... par captain Kat

 

Hello marins et marines !

 Je fais partie des 20% des "marines" comme l'a écrit  Lagitane le 16 mars dernier, donc des quelques femmes "skippeuses" du vendée globe virtuel, et je voulais témoigner aussi sur cette aventure et dire que nous pouvons être aussi accro et persévérantes que les hommes ! ( sans être féministes juste passionnées)

 Pour ma part, c'est un ami qui, sachant que j'adore la voile depuis toujours, m'a montré le jeu le 1er décembre, je me suis inscrite illico et c'était parti. Lui était parti avec 2 bateaux au moins 8 jours et 10-12 jours avant moi et un autre ami était parti le jour du départ, donc tous les 2 étaient bien loin devant moi...

 Je me suis jetée à l 'eau, c'est le cas de le dire, car je n'ai pas lu le mode d'emploi, le bateau et la pratique avant tout, la lecture après...Je n'avais pas le temps , trop concentrée à essayer d'avancer, à ramer à galérer etc... .(l'anecdote est que j'ai découvert  le mode d'emploi la veille d'arriver ! il était temps !)  avant  Je me suis donc dépatouiller avec les manettes au "feeling"   et au fil du temps j'ai compris et affiner les manoeuvres non sans déboire !

Surtout au début car, partie au niveau du tropique du capricorne dans l'atlantique sud, je me suis retrouvée coincée dans des trous de vents pas possible, impossible d'avancer , ou pris dans des tourbillons, bref ! j' ai cru parfois  me noyer ou dessaler, tant je m'y croyais ! mais je me suis accrochée contre vents et marées . 

Parfois, je n'ai pas compris j'avais de super vents arrières et pourtant cela n'avançait pas, d'autres fois je me retrouvais à  "0",  en rade  alors qu'il y avait du vent, bref! on finit par s'habituer   et comprendre (ou pas) le fonctionnement.

   Chemin faisant, je me suis trouvée des amis, compagnons de voyage inconnus mais avec qui nous échangions quelques mots d'encouragement et régations  pendant quelques milles, vraiment très sympa ! cela m'a donné l'idée de corser un peu les choses, je me suis lancé un défi "  rattraper mon ami" qui avaient 2 bateaux loin devant ... sans vraiment y croire. Mais cela m'a boostée , je me levais même la nuit parfois, je n'ai jamais tant été régulière dans mes horaires de jour comme de nuit , surtout pour les changements de vents !

 Entre temps, j'ai eu des soucis de santé et j'ai dû être hospitalisée 15 jours, j'ai donc trouvé un skipper intérimaire et volontaire qui m'a fait des compte-rendus tous les jours, j'ai pu suivre la course de mon lit d'hôpital par téléphone interposé, double challenge aller mieux pour revenir vite pour reprendre la barre et passer le cap horn !

 Tant et si bien que j'ai tenu le challenge jusqu'à la fin et que j'ai même dépassé les 2 bateaux de mon ami, son premier 100 milles  avant les Sables.  J'ai mis 109 jours pour faire mon premier tour du  globe en virtuel  et arrivée 46405 ième alors que j'étais partie dans les 120 000 èmes... et 115 j. pour le second bateau, mis à l'eau 5 jours après mais qui a ramé, et arrivé 86634 ème, mais je suis super contente  d'avoir réussi ce défi et grâce à mon skipper favori, que je remercie de tout coeur et qui m'a permis de traverser cette épreuve et de continuer.

Ce skipper, que je savais passionné de voile, s'était inscrit  8 jours après  que je lui ai parlé de ce jeu et depuis nous sommes arrivés, chacun avec nos bateaux et nous sommes REPARTIS ...

Eh oui ! Passion quand tu nous tient ! nous avons remis les voiles à  partir des kerguelen , histoire de se challenger encore ! mais aussi   nous n'aviosn pas  envie d'arrêter l'aventure et ce n'est pas facile de lâcher le bateau après tant de milles ! On comprend mieux les vrais skippers et pourtant c'est du virtuel !

Donc c'est reparti pour un tour sauf que j'ai des amis nouveaux tous les jours, nous sommes une véritable flotille , c'est donc raté pour l'intimité ! même en plein océan, mais plus on est de fous plus on rit , c 'est vraiment une aventure extraordinaire, échanges de petits messages et de conseils.

Je crains juste d'être un peu court dans le temps pour franchir la ligne d'arrivée même si c'est prolongé au 31 mars, à suivre...Suspens !

Ceci dit, cela prouve qu'avec la passion, la volonté et la persévérance  on peut y arriver  et  même se surprendre soi-même.  Dans les passages difficiles, j'ai souvent pensé aux véritables skippers et je leur tire mon chapeau car c'est encore autre chose !  merci aussi à tous ces commentaires sympa ou rigolo qui agrémentent notre course.

Aventure virtuelle certes, mais Humaine aussi, on le lit tous les jours, en cela c'est fort comme challenge aussi !  je tiens donc à remercier toute l'équipe du jeu virtuel qui font un super travail et qui mérite un grand "bravo", sans elle nous n'aurions pu vivre toutes ces aventures.

Merci à  mon ami  manceau qui m'a fait découvrir ce jeu  et qui ne m'en voudra pas de l'avoir doublé, merci à  ceux et celles qui ont fait un bout de chemin avec moi et à leurs mots bien sympathiques !

Hey! les skippeuses, lâchez la barre 5 mn et à vos crayons ! on veut vous lire aussi ...racontez-nous vos aventures

bye !

Kat

(3 bateaux : larguélesamarres, REGAKAT, captain Kat)




 

17 Mar - Mon VGV à moi .. par caljadergu
 

Mon voyage a travers les océans ne fut pas de tout repos.
D'abord je pars en retard, puis je m'arrète suite hospitailsation. Quand je
reprend mon voilier, il est échoué presqu'au cap Finistére. Je repars sans
convictions, et décide de ne le suivre qu'aux changements des vents (11 & 23
h).Mais étant un amoureux de la mer et de la voile, je décide de barrer
suivant les vents, et donc d'être plus présent. Je pense aussi que lorsque
je serais sur le voilier de mon "pote", je pourrais participer a ses choix
de caps, car je me laissais vraiment bercer par ses choix.

Donc j'ouvre un dossier, et je fais mon petit fichier de suivi. A ce
jour, 685 lignes sont remplies. Chaque maneuvre est inscrite:la date,
l'heure, ma place, distance parcourue (au fait vous l'avez remis à 0, le 20
janvier alors que j'avais parcouru 14193 milles ???); ensuite distance à
faire,longitude, latitude, dircetion vent, vitesse vent, mon cap, vitesse
voilier, angle et voilure, places gagnées en 24 h, en une nuit, milles en 24
h et intermédiaires.Puis observations, suivi au fur et a mesure des inscrits
(N° de pages pour choisr  des lièvres), noms de ces lièvres, leur place et
leurs distances parcourues.

Avec cela je peux vous dire : que le 28 novembre, j'étais 143831 sur
147972 inscrits, je n'avais parcouru que 527 milles.Mon hospitalisation y
était pour quelque chose.Ensuite sont arrivés par grosses vagues des
nouveaux inscrits, ce qui donnait au 19 décembre 262926 inscrits, et j'étais
236488e. Tous ces arrivants avaient été placé entre les 1er et les derniers
(dont moi).Pour 114954 nouveaux, j'avais perdu 92567 places, j'étais fou de
rage.C'était à partir de ce jour que j'arrétais de perdre des places. Ma
remontée était fulgurante avec une pointe de 16032 places de 23h10 à 6h
50,la nuit du 29 au 30 décembre.Je me levais la nuit, j'étais levé tôt et
couché tard, je remontais tous mes lièvres, d'ailleurs a cette heure,
beaucoup ne sont toujours pas arrivés.

J'étais a fond dans mon VGV, et puis la boulette, ou une mauvaise lecture
de votre carte.Le 6 mars, je suis à l'ouest des Açores, et mon cap me fera
frôler l'ile de Corvo. Je suis donc trés précautionneusement ce
franchissement. Je zoom, mon voilier est bien passé,et continue a 16 noeuds
allégrement vers un couloir repéré de vents favorables,pour le prochain
changement. Je m'absente 2 heures, pour m'occuper de mon club de basket, et
quand je reviens:STUPEFACTION, le voilier est échoué, je viens de perdre 2
heures. Le même soir j'en perdais une autre, toujours pour le basket. Et
naturellement, ces pertes de temps, m'obligeaient à ne plus prendre les
couloirs prévus. Et je venais mourir à 2,5 noeuds pour les derniers 68
milles. Sans ces problèmes, j'aurais du arriver 24h plus tôt?

Enfin, le principal, c'est que durant 4 mois, j'ai appris à lire les
vents,et à savoir les utiliser à bon escient. j'ai connu aussi d'agréables
concurents, comme Andoche, Christine 85,Charlydroop3,et autres, et retouvé
des amis comme Charlilex, Penngwenn (père et fils).

Merci pour cet aventure virtuelle, et vivement les prochaisn VGV.




 

16 Mar - Où sont les femmes ? ... par lagitane

 

Dans la tourmente des jours et des nuits de navigation, je ne sais plus où j’ai lu sur le site que le sexe dit faible représentait  20 % des participants du Vendée Globe virtuel. A ce jour, j’en connais 2 avec certitude : Cixi-Helene et lagitane  plus trois autres déjà arrivées.
20 petits % sur plus de 336 000 joueurs. Nul ne doute de vos talents. Alors, les filles, faites-vous connaître. TOUTES à vos claviers pour écrire des rubriques à paraître dans les news avant le 30 mars. Le temps presse !

20 % de bises aux skippeuses et, pour ne pas faire de jaloux, 80 % de bises aux skippers.
Et plus encore à l’équipe d’organisateurs !

VIVE LES MARINES !




 

16 Mar - Merci ... par Moutak.

 

et bien voila, c'est fini....... me voila au sables d'olonne. c'est sûr les vagues étaient moins fortes derrière mon clavier, les vents étaient moins frais, mais j'étais comme des milliers, scotché et captivé par la progression de mon bateau, surpris par les tactiques de certains, amusé par le parcours d'autres.
toujours est il que la petite fenêtre de virtualrégatta était ouverte en permanence sur mon écran.
au grand désespoir des miens je bondissais sur l'ordi dès qu'il était libre et je réglais, je scrutais, je calculais.
bref , même si je m'y suis pris plus tard que les vrais navigateurs cela m'a occupé trois bons mois !.
maintenant un grand vide se fait dans ma vie, je tourne autour de l'ordi et la petite fenêtre n'est plus. plus de crainte de changement de vent dès que je m'absente quelques jours !. ce n'est pas seulement le passage des portes et le réglage du bateau qui vont me manquer, mais le rêve que cela véhiculait; j'étais moi aussi à la barre au milieu des éléments déchainés à écouter les récits savoureux de Sam ou à encourager Marco dans ses réparations.
merci à virtulregatta de m'avoir permis cela et d'avoir encouragé ce rêve.
sans nul doute je recommencerai..




 

16 Mar - Complicité entre un Pirate et une Sirène .. par Nautidol

 

Un premier Vendée globe virtuel commencé début décembre 2008 , qui laissera de super bon souvenirs dont une belle histoire :
Un Skipper dont je ne cite pas de nom car je pense qu'il se reconnaitra. fit la connaissance au cours de cette course d'une skipper débutante (Nautidol).
Au fil des mois, un lien très fort s'est crée entre nous, tellement fort que j' en suis devenue Sa Sirène (moi ayant une grande Passion pour les fonds marins ) et lui Mon Pirate (il adore la voile et son rêve est de faire le tour du monde ) naviguant à travers les océans,
Il m'a appris pas mal de choses, il y eu des jours de bonheur, de surprises, de faiblesses où je voulais tout abandonner mais il était toujours là pour me soutenir.
 
Nous sommes arrivés avec qq jours d'écart aux Sables fin Février 2009.
 
Rien n'effacera jamais ce lien de confiance, cette complicité, cet échange, cet entraide qu'il y avait entre nous.
 
Je tenais à lui faire ce petit clin d'œil pour le remercier de tout de m'avoir fait vivre et partager sa Passion qui maintenant est devenue la mienne aussi   .
 
De remercier également toute l'équipe de Virtual Régatta pour cette formidable course et je sais que d'autres régates virtuelles sont à venir ...... .
 
 
MERCI A LUI ET A VOUS
 
Nautidol




 

16 Mar - BOUM .. par souris popoff

 

Deux heures que je planche
les vents, les vents, les vents
1 oeil se ferme, aie,
premier signe de fatigue
Babord ? tribord ?
je ne sais pas.
Va falloir ronger son frein
et perdre des places.
BOUM !
2ème oeil fermé, la tete contre l écran
et la tasse à café sur le piano
quelle idée de mettre du sucre dans son café
les touche restent enfoncées.
Nouveau clavier, vite, les vents arrivent
La tete ? HOULA, 1 oeil au beurre noir
Vé quand meme pas appeler le Dr Chauve
au millieu de la nuit !
ça ira mieux demain...

souris popoff

 


 

  16 Mar - Oui, les sirènes existent … par Douce Sirène

 Moi, petite sirène de la Baie de Bourgneuf, le 9 novembre dernier, je me jette à l’eau parmi les quelques 270 000 bateaux qui hissent les voiles. Le spectacle est magique. Je sais que ce sera une aventure pour moi, les déferlantes qui m’attendent ne ressembleront pas à la tranquillité de ma Baie.

Me voilà donc parti pour un tour du monde … en solitaire. Je suis une DOUCE SIRENE, mais j’ai de l’ambition et la ferme intention de lutter contre vents et marées. Le passage du Pot au Noir me freine quelques peu et je repars de plus belle. Deux portes sont passées et l’Océan Indien s’ouvre à moi. Soudain, entre les clapotis des vagues, j’entends au loin une voix. Sans y prêter cas, j’avance. Puis, quelques jours plus tard, de nouveau on m’appelle. Le son est déjà plus distinct. Des bribes de phrases me parviennent aux oreilles … vos chants si doux … j’avance en vain … vous êtes si loin … « Un marin en détresse ?! Enfin, je ne vais pas répondre aux avances du premier venu ! Mais … je suis une sirène tout de même et mon rôle est de venir en aide aux marins en peine. » Je tends donc l’oreille plus attentivement et je perçois des mots poétiques envoûtants. Plus il  approche et plus je le sens se ressourcer, mes chants l’envahissent. Plus il approche et plus ses poèmes m’atteignent. Nous nous rejoignons enfin et ferons route ensemble, dans ce monde virtuel qui est le notre, sans souci, jusqu’au Cap Horn. Les 330 000 bateaux qui nous entourent sont quasi inexistants. Seul, peut-être, un drôle de voilier nous interpelle et nous amuse, un sympathique marin qui prend des chemins très atypiques, on l’appellera Tonton.
La mer est douce, la mer est belle, nous glissons sur les eaux. Les messages vont et viennent au fil des jours, les soirées se passent au milieu de l’Océan. La vie est devenue virtuelle. C’est Noël ! Nous ouvrons les cadeaux à travers un ou deux mails qui nous permettent de mettre une image sur nos visages. La bonne année ! C’est en direct que nous nous la souhaitons.

Qui a dit que le tour du monde était une difficulté ? Pour nous, ce voyage n’est que rire, complicité, échanges et charme.
 
Le Cap Horn à l’horizon !!!... Mais que ce passe t’il ? Mon marin Lyonnais perd places après places. Il y a forcément un problème … mais oui … catastrophe … il a raté la porte N° 7. C’est désolant, démoralisant, mais il ne fera pas demi-tour et continuera sa route. Puis c’est la vie réelle qui prend le dessus, les vacances ont une fin, elle nous arrache à notre virtualité. Rien ne va plus. Les poèmes, les chants, les mots doux s’envolent au fil du vent. Mon marin, freiné par sa détresse, n’a plus la capacité ni la volonté d’avancer. Je décide de l’attendre, mais un marin c’est fier. Il me dit « Ne m’attends pas ma douce, continues sans moi ». Alors, malgré la promesse de passer la ligne d’arrivée ensemble, tristement, je prends la barre et me relance dans l’aventure au beau milieu des embruns.

Je passe sans souci le tropique du cancer, l’équateur, le tropique du capricorne pour m’arrêter aux Acores. Pétole ! J’y retrouve Tonton Saucisson, notre vieil ami rencontré en Océan Indien. Nous passons trois jours et trois nuits sur place. Pendant ce temps, mon prince des mers, poursuit, toujours en régression, sa triste route. Il déprime. Il faut prendre une décision, je ne peux le laisser ainsi … Alors, j’utilise les grands moyens et fais appel à Equinorev, la sirène du rêve. Le 26 janvier, Equinorev Inaidiv hisse les voiles au Sud de l’Australie pour passer le Cap Horn deux semaines plus tard. Elle avance, coûte que coûte … il y a urgence !

Entre temps, Douce Sirène et Tonton, les yeux rivés sur la ligne d’arrivée sont en pleine lutte. C’est la guerre ! Ni la guerre froide, ni la grande guerre, mais la guerre du plaisir, la guerre de la joie, la guerre poétique. « Si toutes les guerres étaient comme celle-ci » me dit-il « le monde serait formidable !».  Tonton Saucisson gagnera la bataille avec 666 places d’avance sur moi. Je ne finirai que 32302ème, mais accueilli comme une star, Tonton scrutant l’horizon sur le port des Sables, avec une coupe à la main. L’aventure en est fini pour Douce Sirène, mais, n’oublions pas notre pauvre Capitaine continuant péniblement son ascension à reculons. Il faut au plus vite remotiver ce cher marin. Equinorev, la sirène du rêve, se met en pleine action pour le booster à avancer. Il arrivera aux Sables d’Olonnes fin février dans les 66000ème mais sera refoulé à l’entrée du port. Il n’a pas validé sa 7ème porte …

Alors, si vous voyez un bateau le long des côtes françaises, c’est lui, mon marin Lyonnais, qui attend sagement que tous les autres voiliers soient arrivés à bon port, pour pouvoir enfin se poser. Equinorev, va poursuivre tranquillement son chemin attentive à tout appel lointain. Quand à moi, Douce Sirène, je suis parti ramer vers d’autres horizons, sans oublier mon marin virtuel, pour qui j’ai beaucoup d’affection réelle.

Merci à toi, régate du rêve, qui aura permis à tant de navigateurs, de transformer la virtualité en réalité.



   

09 Mar - A devenir Folle ! ... par Cixi-Helene

  

Bonjour à vous, mes tortionnaires !

J'ai attendu un mois et demi avant d'avoir la permission de prendre le départ de votre course. J'étais sur liste d'attente. On m'a basculée directement dans l'Océan Indien alors que j'aurais bien voulu partager les mêmes affres que les autres dans la descente de l'Atlantique. Injuste. Je suis une marine d'eau douce.

A chaque fois que j'ai mis les pieds sur un voilier c'était pour tomber sur une mer démontée et passer des heures avec un gilet de sauvetage à claquer des dents de froid et de peur terrée au fond de la cabine.. trois fois ... et pour couronner le tout la dernière traversée Marseille Ajaccio sur la navette Corse il y a 3 ans où un avis de tempête avait cloué tout les bateaux à quais. Le seul qui est parti ce soir là fut celui que je prenais ! Le Napoléon. Ce fut une horreur indescriptible et si vous tenez à ce que je vous raconte ces 20 heures passées sur deux mètres carrés d'un pont supérieu,  je doute que vous partiez l'âme légère sur un de ces monstres de mer en rodéo sur une mer démontée !

Donc, il me fallait une initiation cool, sans fioritures et surtout ludique, d'où mon inscription à virtual Regatta avec une bande de copains et quelques membres de ma famille. Pendant 2 mois en bon petit mousse j'ai fait du mieux que j'ai pu. Et comme tout le monde, la nuit je me suis levée pour barrer ce bateau plus ou moins fantôme qui ne prenait jamais la direction que je voulais et perdait un nombre incalculable de places alors que j'avais enfin dépassé tous les ennemis qui m'entouraient. La guerre des nerfs sur toutes les mers du monde...

Quant aux vents ! Parlons en des vents. Ils n'étaient jamais au rendez vous de ce que j'estimais avoir convenablement évalué. Et  je me suis habituée. Petit à petit et à force de combats avec les éléments virtuels et ma pensée toujours en complexité spontanée, j'ai réussi à passer le Cap Horn et je longe en ce moment faiblardement le Brésil. Des courses  continuent et sont dans la course pourtant déjà finie d'autres naissent comme "Pa!
 staga" qui se déroule entre l'île de Ré et Marseille; Il y en a qui ne veulent pas rentrer aux sables...

J'ai vécu l'arrivée de Michel Desjoyaux que je ne sonnaissais que de nom, (inculte j'étais) comme l'arrivée d'un dieu vivant, un Neptune aux deux bras fumant rouge sa majesté ! Qu'elle apparition... Quel sourire...

Voilà. Merci encore pour votre inconsciente initiation; Sachez que je me suis aussi inscrite à la rame ce matin pour me casser mes bras virtuels à atteindre Cayenne et que je prendrai le départ aussi du 1er avril.

J'ai déjà l'anneau virtuel du Cap Horn à une oreille.  Il me manque bon nombre de galons, alors les amis, si vous voyez une bouteille à l'eau.. venez me secourir...
Bien amicalement votre.
Cixi-Helene

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